Yeux dans le vide
Yeux révulsés
Yeux rêveurs

Fouillent à nu les couleurs
Interrogent les ombres
Enquêtent sur le sens

Le décor trompe la perspective
Avec le reflet de la jeunesse éternelle
Mortelle, enivrante

L’habitacle de la certitude
Partage d’ailleurs l’allure malaisée
D’une maison de feuille et de paille

Mais quand la maison intérieure
Imprenable au collet de l’orgueil
Refuse sa défaite

Et n’a d’yeux
Que dans les orbites
Du déjà-vu

Je l’oublie souvent
(Mais des fois je me le rappelle)
Il faut sortir de là