Sourde étourderie
Les yeux ouvrent les images
Les neurones claquent leurs valises
Et déménagent
Il n’y a pas de valse intérieure
Les enfants de feu crépitent
Martèlent le rythme
Qui s’accélère
La pression s’accumule
Et soulève les soupapes
Vers d’autres vitres et miroirs
De rire et d’exode
C’est le stade où tout vibre
Où le marbre prend vie
Où les cartes brassées s’activent
Et se saisissent du sens
Quelques pierres en échange
De conseils et de silence
Le si beau pacte du partage
Qui fait glisser n’importe quel bloc
De certitude
Dans un nouveau cycle
De remous et ressacs
Incessants contre les parois sobres
Du passage désordonné et habitué
De l’existence